L’Homme du Week End

•30, septembre 2008 • 2 commentaires

Jusqu’à il y a quelques semaines, j’avais le modèle 7j /7. Mais j’ai dû changer de forfait, pour cause de déménagement. C’est plutôt regrettable, je l’aimais bien moi celui de tout les jours ! J’aime bien aussi celui du week end (et pour cause, c’est le même), mais il a fallu se faire au changement.
Parce que changement il y a eu. Par exemple, contre qui est ce que je peux râler pour des raisons que j’estime ne pas avoir à expliquer à tout bout de champs ? Et à qui je peux me plaindre que j’ai rien à me mettre, que mes cheveux ne ressemblent à rien, que mes pieds sont affreux, que j’aime pas mes mollets, juste pour m’entendre dire que je suis sublime et qu’un rien m’habille ? A qui est ce que je pourrais bouder sans aucune raison, juste pour qu’on m’apporte une tasse de thé ou un carré de chocolat (stratégie à effet extrêmement limité)? Et qui est ce que me donnera du ma chérie-mon trésor à longueur de journée ? Et est ce qu’il faut vraiment que je parle des manifestations physiques d’affection ?
Les bons côté de la chose, c’est que je peux dormir en diagonale dans mon lit 5j/7. Je peux manger direct dans la casserole. Je peux être sur l’ordinateur et regarder la télé en même temps, sans que personne râle (parce que je n’ai pas le monopole de la râlerie dans cette histoire) parce qu’il rate son film de castagne ou son match de foot. Je peux aussi roter à gorge déployée à la fin de mon verre de coca. Oui, chacun ses travers. Roter à la fin d’un verre de coca, ça fait partie de mes petits plaisirs. Chose désormais possible cinq jours par semaine. Si je voulais, je pourrais même me ronger les ongles des pieds, en matant Kiffe ma mère en toute impunité sur MTV. Je peux également mettre mes 43 paires de chaussures dans mon entrée sans que personne ne me dise que c’est à la limite de la névrose d’avoir autant de godasses
Ceci dit, quand je ressemble à une vielle morue, ben je ressemble à une vielle morue, et ce n’est pas mon miroir qui me contredira. Et quand je râle, j’en arrive à me saouler moi-même, au point ou je suis obligée de me retenir toute la semaine pour tout lâcher le week end, ce qui n’est pas sans ravir mon homme, qui s’ennuie ferme pendant la semaine. Et quand je veux un thé, je suis obligée de me lever pour me le préparer (bon ça, ça ne change pas de d’habitude).
De toute façon, quoi qu’on en dise, ce qu’il nous faudrait, c’est cinq jours de week-end et deux jours de semaine. Ça contenterait tout le monde

nouveau site – nouvelle vie

•26, septembre 2008 • Laissez un commentaire

vous en rêviez, je l’ai fait…

clique ici mon ami

ou ici, ou là ou encore à cet endroit précis

pour vivre heureux, vivons sans voisins…

•10, septembre 2008 • 11 commentaires

Le véritable fléau de l’humanité, c’ est les voisins.

J’en ai plein.  Et en plus on a les mêmes goûts. On aime la musique, les plantes vertes, les enfants, dormir les fenêtres ouvertes quand il fait chaud… ça pourrait en faire, ça des sujets de conversation, de quoi démarer une belle et grande amitié basée sur l’échange de recette de cuisine et l’arosage des plantes vertes, le déménagement du chateau de la star ac (alors que tout le monde s’en branle) non?  Sauf que…

Mes voisins aiment tellement la musique, qu’ils la pratiquent ardamment, à l’aide d’un violon, d’une flute à bec et d’un piano, et ce même s’ils n’ont pas la pratique d’un Mozart, ni même d’un Beethoven, qui avait le privilège d’être sourd.

Mes voisins aiment tellement les plantes vertes, qu’ils en déposent sur mon palier, bien que je n’eusse rien demandé. Quelle ingrate, qui n’a pas rêvé d’avoir un ficus à l’oeil, vous direz vous? Et bien, sachez que la plante verte en question est en plastique, qu’elle a probablement l’âge de ma grand mère, et qu’elle n’a pas vu l’ombre d’un chiffon à poussière ou d’un quelquonque ustensile de ménage depuis au moins 1987. Sachez également que cette plante verte ne sent pas le lilas. Mon palier est donc délicatement embaumé par un ficus synthétique en putréfaction  de 2 m de haut, et qui dégage un délicat fumet de crasse avariée. Vous avez bien raison de saliver.

Mes voisins aiment également les enfants. A tel point qu’ils en ont fabriqué plein! A croire que ma rue, c’est une usine à morveux. Et évidement, dans le pack enfant, il y a forcément l’option « vas-y que je braille 24/24 ». Et comme évidemment, mes voisins sont des humains comme moi (sauf la voisine à la plante, elle je la soupçonne de venir d’une autre planète), et qu’ils crèvent de chaud, laissant ainsi la douce mélodie de la voix du nouveau né qui réclame son bibe parvenir jusqu’à mes délicates oreilles all night long.

Et après, on s’étonne que Rachida Dati ne veuille pas divulguer l’identité du père de son foetus (qui n’a probablement pas encore d’oreilles à l’heure qu’il est)… Il a trop peur de se retrouver fiché comme ayant inséré sa semance à l’intérieur de la ministre de la justice, dans un fichier qui a un nom aussi pourri qu’edvige…(my god, serais je en train de troubler l’ordre public??)

Happy Go Lucky

•9, septembre 2008 • 3 commentaires

Mouais, c’est la rentrée… ça fout les boules, je vais devoir aller m’acheter un cartable Batman. En  plus, des fois il pleut (mais pas chez moi, gnagnagna!). Et je vais probablement être fichée dans un dossier qui porte un nom de grand mère ringard. Et ma voisine s’amuse à jetter ses ordures dans les escaliers, mais sans les mettre dans un sac poubelle, parceque les sacs poubelle, ça pollue. Et encore, je ne vous parle pas du pouvoir d’achat.

Heureusement, Poppy est là.

Poppy vit à Londres, elle met des collants en dentelle et des colliers en forme de cerise. Poppy est instit, mais elle a quand même foi en l’avenir: la preuve, elle prend son pied en fabriquant des oiseaux avec des sacs en papier, pour des morveux qui mangent leur crottes de nez.  Elle est digne de mon admiration, parcequ’elle prend des cours de conduite (à 30ans! j’ai encore 7ans devant moi), en se gondolant comme une baleine, même si son moniteur est un facho – psychopathe – parano sans humour. Elle est digne de mon admiration quand elle se contente de dire à son vélo, parti vers d’autres cieux avec l’aide d’un jeune délinquant, qu’elle aurait aimé lui dire au revoir avant qu’il ne quitte le nid. Parceque quand on m’a piqué les quatre miens (oui, on m’a volé quatre vélos en un an!), ce que j’ai dit ressemblait plus à put..n d’en…é de m…e. C’est simple, Poppy, ne se prend jamais la tête, et aimerait que tout le monde en fasse autant.

Rien que parceque Be Happy est le premier film depuis un bail qui m’a donné la banane, il mérite qu’on aille le voir, même si à mon gout, la comparaison avec Amélie Poulain est abusée. Ca passe comme une lettre à la poste, et en rentrant chez moi, j’ai presque pas senti l’odeur qui se dégage de ma cage d’escalier.

Ah, et pour couper cours à la polémique, le père du foetus de Rachida Dati, c’est moi. C’est pas pour rien que j’ai une place de choix à l’intérieur d’Edvige.

plus belle ta laïfe

•8, septembre 2008 • 4 commentaires

J’adore les séries Télé. J’adore la france. J’adore aussi Jude Law et le saucisson, mais ça n’a rien à voir. J’aime également associer les choses que j’adore. Mais à défaut de pouvoir me taper une petite tranche de Justin Bridou avec Jude, je me suis dit que je pourrais peut être associer mes deux autres passions: la France (suis-je la seule à trouver qu’il est étrange de dire que la France est une passion?) et les séries télé.  Et ben apparement, il est plus probable que Judinou veuille manger de la rosette en mon agréable companie, que de tomber sur une bonne série télé made in france.

Parceque si on assure question fromage et pinard, question séries télé on a plus d’un métro de retard un jour de grève. J’oserai, je dirais même qu’on est les plus mauvais du monde. Scénarios capillotractés (mais toujours les mêmes), acteurs qui en font des caisses, et parodies involontaires de séries américaine… Sans oublier une qualité d’image, de son et un montage tellement à couper le souffle, que je pourrais en faire autant, rien qu’avec mon téléphone portable. Bon, là je parle des séries télé, ok, mais on peut aussi bien parler des téléfilms, hein!

Le mieux dans tout ça, c’est de se rendre compte que tout ces petits bijoux s’exportent très bien: Sous le soleil est le show tv français qui s’est jusqu’aujourd’hui le plus exporté (plus de 100!!). Tout cela reste bien mysterieux pour moi: comment Plus belle la vie peut elle etre vue par autant de téléspectateurs? Comme je me refuse à croire que les 6 millions de personnes qui regardent quotidiennement le soap marseillais sont idiots, je me contenterais de dire qu’il y a là un mystère que je souhaite ardamment résoudre. Je suis ouverte à tout éclairage de lanterne.

Au fait, je suis censée créer un site, mais si je suis aussi douée pour monter un mayonnaise que pour concevoir un site web, on est pas sortis de l’auberge…

Mip… Mip

•31, août 2008 • 3 commentaires

Nan, je n’ai pas été enlevée pas une tribu de papous… Juste j’essaie  de transformer ce blog en petite merveille de technologie. Or, si je suis autant douée pour la création de site web que pour la mayonnaise, on est pas sortis de l’auberge…

D’ailleurs, en parlant d’Auberge, j’ai toujours autant envie de partir en vacances moi…

Spam

•24, août 2008 • 4 commentaires

Ceci est un petit post à l’attention des Spammeurs.

Certes, vous avez besoin de faire votre beurre, et de gagner votre croûte, pour pouvoir vous faire des sandwitches. Comme tout le monde. Mais l’intêret d’une campagne marketing, quelqu’elle soit, n’est il pas de CIBLER?

Alors que les choses soient claires: je n’ai pas besoin d’assurer ma voiture, je n’ai pas le permis. Je n’ai pas besoin d’assurer ma maison, j’en ai pas. Je ne suis pas vraiment intéréssée par une vidéo de Paris Hilton nue (tellement cheap!). Et par dessus tout, je n’ai absolument aucun problème d’érection. Je n’ai pas besoin d’élargir mon pénis, ni même de combler ma compagne. Je ne suis pas non plus certaine que le Viagra améliorera mes performances sexuelles…  Donc, aller spammer quelqu’un d’autre, ou proposez moi des trucs qui me palpitent (des Louboutin à 12 euros, Jude Law à poil… que sais je?)

Merci, c’est dit.

Ps: avec autant d’allusion sexuelles dans un seul post, je vais cartonner au niveau des visites! L’internaute est un pervers…

Mme Irma et son cartable

•19, août 2008 • 5 commentaires

Je suis voyante. Les fées se sont penchées sur mon berceau et ont dit : « toi, tu auras de grand pieds moches et tu sauras prévenir les sujets des deuxièmes parties des JT ». Et oui, certaines ont eu la beauté l’intelligence et le droit de vivre à Disneyland, moi, j’ai des pieds étranges et un pouvoir de divination spécialisé dans le 20h20.
La preuve ? D’ici dix jours, voire même moins, on aura le droit aux sujets « bilan de vacances ». Evidemment pour les professionnels du tourisme, ils seront catastrophiques. La faute à l’essence et au pouvoir d’achat. On aura tout de même droit à deux-trois sujets sur des mioches qui ont trop kiffé partir à Palavas-les -flots, et qui ont trop les boules de rentrer mais qui quand même trouvent ça cool, parce qu’ils vont pouvoir se la jouer avec leur bronzage dans la cour de récré.
On aura aussi le sujet sur les petits malins qui font leurs courses de rentrée avant tout le monde. Ceux là, ils m’épatent à chaque fois. Qu’est ce que c’est intelligent de leur part dis donc ! Quelques semaines plus tard, on aura le sujet sur ceux qui sont bien moins intelligents et qui font leurs courses de rentrée début septembre. En général, ceux là, c’est les mêmes que ceux qu’on voit bloqués dans les embouteillages aoutiens. Les crétins.
Après, on aura le droit au sujet « prix de la rentrée » et « allocation rentrée ». Et là, nous irons chez Monique, 68ans, coiffeuse à mi-temps qui vit seule avec ses trois enfants en Picardie, et qui est tellement pauvre que le petit dernier, Jason, 14ans et rentrant en 6ème, est obligé de gommer son cahier de l’année précédente pour pouvoir le réutiliser.
Faudra pas oublier non plus les sujets sur la première rentrée en maternelle, collège, ou encore lycée. Ouais, la rentrée c’est trop de stress, mais quand même c’est cool, je peux me la raconter avec mon bronzage de Palavas, nous dira Madame Germain, prof sexagénaire de sciences éco.
Je sens aussi deux trois petites choses sur le poids des cartables et sur ces pauvres gosses qui ont la colonne vertébrale en Z, à force de porter des cartables de 38 kilos. On aura peut être droit à l’interview d’un pédopsychiatre qui songe à interdire les livres à l’école, pour préserver l’ossature de nos chérubins. De toute façon, au rythme ou ça va, c’est la dernière rentrée avec des profs. L’an prochain, yen aura plus. Et sans profs, pas de livres, donc pas de scoliose (les enfants du futur ne sauront ni lire ni écrire, mais ils auront un dos en béton armé !)
Et puis, ya pas que le primaire et le secondaire dans la vie… nous aurons le droit aussi aux recherches d’appartements étudiants, les queues dans les cages d’escalier pour visiter des taudis hors de prix avec la baignoire dans la cuisine. Si on est chanceux, on aura peut être le droit à la prostitution estudiantine, et au taux d’échec du premier semestre.
Remerciez-moi. Je viens de vous dispenser de JT pendant au moins un mois. Moyennant une grosse somme d’argent liquide, je peux aussi faire revenir l’être aimé, résoudre vos problèmes d’érection, vous faire devenir riche, et vous guérir de toutes vos maladies.
A bon entendeur…

Mia et moi

•6, août 2008 • 9 commentaires

Ma meilleure cop’s en ce moment s’appelle Mia. Elle n’est pas très jolie, elle a dépassé un peu la date limite, mais elle est toujours dans le vent. Mia est rafraichissante. Et par ce temps de canicule, elle m’est indispensable. Depuis Lundi, je passe un temps fou en tête à tête avec elle. C’est vrai qu’elle n’a pas grand-chose à dire, mais au moins, je peux me confier à elle. Elle m’écoute sans broncher. Elle ne me juge pas, elle me prend telle que je suis. Mia est une vraie copine d’été.


Le seul problème de Mia, c’est qu’elle n’est pas humaine. Mia est un ventilateur. Oui, ça fait trois jours que je vie une grande histoire avec un ventilateur. Un peu cassé de surcroit. La faute à qui ? La faute aux vacances, que tout le monde semble prendre au même moment, alors que moi je m’efforce de faire une empreinte harmonieuse de mes fesses sur ma chaise, en essayant de faire des pronostics sur le nombre de fois où le téléphone va sonner aujourd’hui (hier, j’ai culminé à 5, et là, en suis à 2 !).


J’aimerai que Mia me raconte des blagues…

Un peu de Cul (ture)…

•4, août 2008 • 8 commentaires

Apparemment, tout le monde est en vacances… sauf moi, évidemment (si toi qui me lis, tu n’es pas en vacances, laisse moi un message, mon frère).
Et qu’est ce qu’on fait quand on est en vacances ? Rien. Ah bravo, bande de larves (serait ce de la jalousie que je sens poindre ici ?). Heureusement que je suis là pour vous conseiller de quoi combler le vide de votre esprit à défaut de pouvoir combler le vide de votre corps (punaise, mais qu’est ce que je raconte moi ?)
Donc… La Conjuration des imbéciles. Acheté par hasard dans un Relay de la gare St Charles, parce que le titre semblait s’adresser directement à moi. J’achète toujours des livres dont le titre s’adresse directement à moi. L’avant dernier était un polar bof intitulé Pig Island. No comment. Ce coup si, La Conjuration des imbéciles a été une véritable bonne pioche.
Déjà, l’histoire du bouquin en elle-même ne s’invente pas. Kennedy O’toole, l’auteur, a désespérément tenté de faire publier son bouquin, sans succès. Etant convaincu d’être un écrivain médiocre, il se suicide à 32 ans en 1969. Sa mère continue à faire du forcing auprès des éditeurs et parvient finalement à le faire publier en 1980. En 1981, le pas si mauvais Kennedy O’toole reçoit juste un petit Pulitzer posthume et mérité. Ça t’en bouche un coin, hein ?
L’histoire n’est pas mal non plus. Elle se déroule à la Nouvelle Orléans dans les années 60. Ignatus Reilly y vit seul avec sa mère légèrement portée sur la bouteille. Ignatus, en plus d’être un très gros moustachu hypocondriaque aux cheveux gominés et à l’hygiène douteuse, est doté d’une intelligence bien supérieure à celle des autres Néo Orléanais (on dit ça comme ça ?), ainsi que d’une logique très personnelle. Par une suite de malheureux événements, il doit travailler pour la première fois de sa vie à trente ans. Le bouquin raconte donc comment Ignatus le détestable essaie de conjuguer sa philosophie de vie unique en son genre et le monde du travail, ce qui n’est évidemment pas sans difficultés. Il entreprend également de refaire le monde, peuplé selon lui essentiellement de pervers congénitaux et de mongoliens obscènes, le tout en tenant son journal.
C’est tout simplement hilarant. Tout le monde y passe : les mamans, les tenancières de bars hum hum, les noirs, les homos, les patrons, les jeunes rebelles militants, les vieux, les jeunes, les patrons, les employés… C’est jubilatoire de pouvoir dire à quasiment toutes les pages « mais qu’il est con, mais qu’il est con ! ». Ecrit dans les années 60, il n’a pas pris un ride (contrairement à vous, à force de faire les crêpes au soleil).
De quoi bronzer intelligement, quoi. D’autant plus que le bouquin est gros et écrit petit (et sans images, flûte), pour plus de plaisir et de coups de soleil.